30 avril 2014
Reste
à A.
Je me rends, complaisant,
A ton beau livre de sable
Comme toujours, aspirant
A tes airs fantomatiques,
Je devine à présent
Qu’aucune page de sommeil
N’effacera le bel
Innommable
Et je reviens
Là où il n’y a rien
Qu’un écho fragile
De souvenirs effacés
A chaque fois, je ne trouve jamais
Que de la rage à t’aimer
Dévoré,
La peur au ventre des se voir
Délaissé
Pour compte des grands soirs
Et je ne cours qu’un vain mot
Qu’un vain mot
Reste.
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